Il y a quelques jours, l’équipe de France féminine de handball a été sacrée championne du monde. Parmi les Bleues, trois joueuses évoluent chez les Neptunes, le club de Nantes. Une importante opportunité pour la communication du club de la Cité des Ducs.

C’était dimanche soir, la France gagnait face à la Norvège avec un score de 31 à 28. Parmi les Bleues figuraient Léna Grandveau, Tamara Horacek et Oriane Ondono. Des noms qui sont peut-être familiers pour les Nantais aficionados de handball, car le trio évolue avec les Neptunes, le club de handball féminin de la Cité des ducs. Autant dire que ce titre mondial est une chance pour la communication du club nantais. « On est hyper content, et oui, c’est une belle opportunité », réagit François Benoiton, directeur de la communication, des relations publiques et RSE des Neptunes (50 salariés, CA 1,1 millions d’euros).
Très concrètement, les premières répercussions ont été constatés au niveau des réseaux sociaux : « On est passé de 13 450 followers à 14 100 sur Instagram depuis dimanche », indique François Benoiton. Il faut dire que l’audience TV est montée à 3,95 millions de téléspectateurs pendant la première période sur TF1, « ce qui a donné une belle visibilité médiatique au hand féminin ».
« Légitimer la place du sport féminin »
L’occasion de braquer les projecteurs sur les Bleues. Mais comment rebondir sur l’exploit sportif au niveau local ? « On voit que la presse nationale a très envie d’en savoir plus sur Léna Grandveau. On fera d’autres choses en local, mais pour l’instant, les joueuses sont encore sous la gestion de la Fédération française, donc il faut attendre un peu ».
François Benoiton envisage de surfer sur la notoriété de Tamara Horacek, Oriane Ondono et surtout, Lena Grandveau en travaillant la communication « autour de deux axes principaux : le premier, c’est l’actualité sportive qui nous nourrit en permanence. Et puis, il y a les joueuses, leurs parcours inspirants et travailler sur tout ce qu’elles incarnent ». En bref, construire un storytelling qui « légitime la place du sport féminin » et qui « donne envie à des jeunes de faire du sport ».
L’espoir de nouveaux partenariats
En termes de partenariats, la donne devrait aussi changer : « Normalement avec de tels exploits, ça devrait être beaucoup plus facile pour les démarches commerciales, parce que les entreprises du territoire sont aussi fières de dire qu’elles peuvent contribuer à la réussite sportive, la réussite du développement et la professionnalisation du sport féminin.»
Bien sûr, le dernier paramètre est le nombre d’adhésions que le titre mondial des Bleues devrait booster : « On espère que ça augmente les adhésions chez nous mais aussi de tous les clubs, jusqu’aux petits clubs amateurs. Les joueuses servent aussi de rôles modèles aux petites filles. »
Marie Roy