Pour marquer cet anniversaire au nombre symbolique, la marque de textile et de chaussures TBS, en partie implantée dans le Maine-et-Loire, a décidé de marquer le coup avec la création d’un nouveau logo. Ce dernier a pour but d’assumer l’héritage et de mettre en avant la modernité de TBS.
Il est parfois dit que les 45 ans sont l’âge de raison. Chez TBS, marque de textile et de chaussures et appartenant au groupe Eram, cet âge est en tout cas celui du changement. Pas tonitruant, mais juste assez marquant pour traduire un élan plus global : « On avait un logo un peu timide, pensé pour l’arrivée du textile. Il se trouve qu’aujourd’hui, on est autant présent sur le textile que la chaussure, donc l’idée était d’avoir un logo qui serve les deux marchés, et qui incarne quelque chose de plus moderne, d’où la typographie en lettres d’imprimerie capitale, qui est plus dans l’air du temps », détaille Anne Allais, directrice marketing et communication de TBS.
Un logo qui assume l’héritage et qui modernise la marque
Autre changement, le logo, qui était à la verticale, bascule à l’horizontale. « Ça symbolise la mer, qui nous inspire beaucoup. Et c’est aussi cette volonté d’asseoir la marque », déclare Anne Allais. Elle poursuit : « L’esprit était aussi d’assumer notre héritage et de l’inscrire dans une vision plus contemporaine ». Pour la directrice marketing, TBS fait des produits « durables et confortables, pas forcément hyper pointus en termes de mode mais qui correspondent à une clientèle qui s’assume, qui est bien dans sa peau et qui a envie d’être bien dans ses vêtements. Et ça, c’est plutôt moderne. »
Ce nouveau logo, lancé en janvier, a été travaillé avec l’agence de communication parisienne Change. Il est, dès à présent, visible sur « tout ce qui est papier, édito, site web, sur tous les supports de com’. Sur les vêtements, on produit très en avance pour les revendeurs, donc il sera lancé sur le textile et les chaussures en 2025.»
Un livre sur l’histoire de la marque
En parallèle, un livre sur l’histoire de TBS a aussi été publié à l’occasion des 45 ans de la marque.
La marque a été créée en 1978. À l’origine, la société concevait des revêtements pour terrains de tennis, dont la terre battue synthétique, qui lui a donné son nom (TBS signifiant justement Terre Battue Synthétique). Puis elle s’est tournée vers la chaussure, d’abord pour le tennis, avec sa célèbre chaussure à bulle d’air puis, la naissance de la première ligne bateau, homme.
Des liens forts avec la course au large
Derrière l’arrivée de TBS dans le monde marin se cache une histoire de rencontres humaines avec le navigateur Pierre Follenfant, qui est arrivé cinquième de la toute première édition du Vendée Globe (1989-1990), naviguait sur le monocoque TBS-Charente Maritime. Ensuite, ce sont des personnalités de la voile tel que Michel Desjoyeaux et plus récemment François Gabart qui ont croisé la route de TBS et noué des partenariats.
Ce livre raconte toute cette histoire et a été distribué à tous les salariés en interne. Il sert également de support aux commerciaux en outil de prospection pour raconter l’histoire de la marque, mais n’a pas vocation à être diffusé auprès du grand public.
Projet Witnesseas
Au-delà du nouveau logo et du livre, TBS ne souhaite pas fêter ses 45 ans en grandes pompes : « Nos 45 ans, on les vit comme ceux de n’importe qui. C’est-à-dire que vous allez fêter ça avec vos amis, votre famille. Nous on l’a célébré en interne. », indique Anne Allais. Elle reprend et ajoute habilement : « Mais en fait, l’âge va plus se traduire dans une façon d’être et des petits gestes. Pour nous, le geste le plus abouti, c’est Witnesseas. »
Witnesseas est un projet mené par TBS et 1 Ocean pour contribuer à faire revenir la vie dans les forêts sous-marines. 1 Ocean est un projet international d’exploration scientifique mené par le photographe Alexis Rosenfeld et l’UNESCO. TBS a décidé de rejoindre l’initiative. « On s’engage concrètement en donnant une partie de notre chiffre d’affaires et en permettant à nos clients ou à tous les visiteurs de cette campagne de participer à ce projet de reforestation.»
Marie Roy
