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Neuf projets aidés par le fonds de soutien Télénantes

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En septembre, le fonds de soutien Télénantes lançait un appel à candidatures. Le but ? Distribuer 160 000 euros à plusieurs projets soutenant les médias locaux ou l’éducation aux médias.23 dossiers ont été déposés, Neuf ont été sélectionnés. Com&Médias vous révèle les projets et les médias lauréats.

Neuf projets ont reçu une aide financière du fonds de soutien Télénantes.

Il y a quelques mois, Com&Médias annonçait l’existence d’un nouveau fonds de soutien ayant pour but de soutenir les médias sur le secteur de Loire-Atlantique.

Ce fonds est issu de l’association Télénantes, dont les parts ont été rachetées à l’été 2023. Ces parts représentent une somme s’élevant à 160 000 euros que les membres de l’association Télénantes ont souhaité redistribuer à des projets soutenant le tissu médiatique local ou l’éducation aux médias.

Suite à un appel à projets annoncé en septembre, 23 dossiers ont été déposés et neuf ont été sélectionnés pour recevoir une aide financière. Patrick Ardois, membre fondateur de Télénantes et Eric Warin, ancien président de Télénantes , ont donc décidé d’allouer des sommes allant de 20 000 euros à 2 500 euros selon les projets proposés. Les critères qui ont présidé au choix des bénéficiaires sont : l’innovation et la pertinence, la viabilité économique, la volonté de mener des collaborations et l’ouverture, l’engagement envers la communauté, la qualité éditoriale et éthique, et, enfin, la diversité et la représentativité.

Hormis les aides financières, un autre budget de 12 500 euros est alloué à Smaïl Moustafy pour faire un documentaire racontant l’histoire de Télénantes. Les 20 000 euros restant devraient ensuite servir à financer des événements à venir permettant une mise en lumière de l’écosystème.

  • L’Onde Porteuse reçoit 20 000 euros pour la globalité de son projet

L’Onde porteuse est une association créée en 2015 à Clermont-Ferrand. La structure utilise la radio pour faire de l’inclusion sociale. Une antenne a été ouverte à Nantes, en 2022, avec une rédaction inclusive sous forme d’Atelier de Chantier d’insertion. Des personnes éloignées de l’emploi sont embauchées en CDD et se forment à la radio. Le but est de reprendre confiance par ce média : poser sa voix, partir en reportage, mener des interviews. L’objectif, pour les personnes participant au dispositif, est de construire un projet professionnel. L’Onde Porteuse projette également une diffusion en DAB + à Nantes. La somme reçue par le fonds de soutien vient aider le dispositif de l’association dans son ensemble.

  • CaféProd reçoit 20 000 euros pour le projet Studio Moka

CaféProd est une association créée en 2014 par trois anciens membres de la chaîne de TV locale Télénantes : Anne-Lyse Thomine, Aurélie Tessier et Samuel Argentier. L’idée est de mettre en commun leurs compétences pour mener leurs propres projets. Sensible à l’éducation populaire et à l’expression artistique, le projet Studio Moka, initié par CaféProd, est axé autour de deux thématiques : des ateliers dédiés à l’apprentissage d’outils numériques et audiovisuels ainsi que des sessions théoriques d’éducation à l’image et aux médias. Studio Moka est donc un projet d’insertion sociale et professionnelle par le biais de l’audiovisuel.

  • Les Autres Possibles reçoivent 20 000 pour leur futur hors-série hybridant un contenu journalistique professionnel et issu d’ateliers d’éducation aux médias

Les Autres Possibles, magazine local et dépliant, est né en 2016. Le principe fondateur a été d’innover dans la presse locale à coup d’éthique (car indépendant) et d’esthétique (grâce à aux maquettes et à aux cartes présentes à chaque numéro). L’association qui édite le magazine compte aujourd’hui une équipe de six personnes, appuyée par le bureau associatif et des bénévoles. Au fil des ans, Les Autres Possibles ont développé d’autres projets : de l’édition, des ateliers d’éducation aux médias et de l’événementiel. Pour 2024, Les Autres Possibles ambitionnent de produire un hors-série du magazine qui aurait pour thème : « Climat : les jeunes face à leur futur ». L’idée serait de mêler journalisme professionnel et contenus issus d’ateliers d’éducation aux médias. L’enjeu est d’arriver à un récit prospectif confié à la rédaction accompagné d’une sélection d’initiatives locales rédigées par les jeunes.

  • Imminente reçoit 20 000 euros pour son projet de produire des contenus positifs et fluides alimentant la télé et les réseaux sociaux

Imminente est un projet porté par un collectif issu de Bellevue (Nantes) et destiné à se transformer en société de production audiovisuelle. L’esprit de ce projet est résolument optimiste et souhaite raconter et diffuser des histoires inventées ou réelles.

  • SUN (le Son Unique à Nantes) obtient 20 000 euros pour la créativité musicale nantaise et l’accès à une plateforme de plus de 80 000 titres

SUN est une radio associative implantée à Nantes, Saint-Nazaire, Pornic, Cholet, La Roche-sur-Yon et Angers. La radio souhaite initier une plateforme d’archivages et de création musicale des Pays de la Loire. Dans ce contexte, la plateforme archiverait et exposerait les productions de SUN et celles des producteurs audio et musicaux de la région.

  • DIPP reçoit 15 000 euros pour son événement rassemblant les médias locaux et une contribution à une embauche

En 2004, l’association Des Idées Plein la Prod est née de l’initiative de trois étudiantes en Infocom sur le campus Tertre de Nantes Université. Depuis l’association est devenue le Vlipp, un média vidéo participatif qui a pour ambition de valoriser la parole des jeunesses de la région. La rédaction est exclusivement composée de bénévoles et l’information produite est résolument alternative, locale et citoyenne. En 2024, le Vlipp fête ses 20 ans et, pour ce faire, organise une série d’événements. Dans ce cadre, l’association souhaite a imaginé un temps fort pensé comme un moment d’expression citoyenne mettant en valeur le maillage territorial d’acteurs du réseau du monde médiatique associatif et de l’éducation aux médias et à l’image. Cet événement devrait se dérouler le 1er juin, au Château des ducs de Bretagne, à Nantes. C’est donc pour ce rendez-vous et pour contribuer à une embauche que DIPP obtient 15 000 euros.

  • Médiacités obtient 5 000 euros pour son projet d’une émission débat TV

Médiacités est un journal dédié à l’investigation fondé en 2016 par un collectif de journalistes. Ses équipes couvrent les villes de Lille, Toulouse et Nantes. Détenu par ses cofondateurs, Médiacités refuse toute publicité et préfère reposer sur ses lecteurs. Médiacités Nantes porte le projet d’organiser un débat public mensuel télévisé autour d’un enjeu pour Nantes. Ce format rassemblerait des citoyens et représentants associatifs, des élus de la majorité ou de l’opposition, mais aussi des experts et des journalistes (qu’ils soient de Médiacités, Télénantes, Ouest-France ou d’autres médias locaux).

  • Ouest Medialab touche 5 000 euros pour découvrir l’univers du podcast à Nantes

Ouest Medialab est une association créée en 2012 et implantée à Nantes. Elle se veut comme étant une ressource au service des médias. Ouest Medialab rassemble des éditeurs d’informations, des collectivités locales, des établissements d’enseignement supérieur, laboratoires de recherche et startup. Son projet concerne les podcast : Ouest Medialab a fait le constat que le secteur des podcast connaît à Nantes une certaine effervescence due aux professionnels et aussi aux amateurs d’horizons très divers. L’association a donc souhaité mettre en lumière le paysage audio-numérique nantais par un inventaire et une cartographie des podcast nantais. Ce « recensement » devrait être dévoilé à l’occasion du festival Chtiiing ! qui se tiendra du 18 au 20 avril.

  • Jeunes traqueurs d’Infaux obtient 2 500 euros pour faire vivre l’association et assurer un poste salarié

L’association Jeunes Traqueurs d’Infaux a été créée pour éduquer les plus jeunes à distinguer le vrai du faux sur les réseaux. L’objectif est d’aider les enfants à aiguiser très tôt leur esprit critique afin qu’ils deviennent des web-citoyens responsables et respectueux. Le but est donc de contribuer à donner les clés pour mieux comprendre et appréhender les informations véhiculées par les réseaux sociaux, avant que lui-même ne soit amené à les repartager. La formation se déroule dans les classes ou dans les lieux recevant du jeune public.

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