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La startup toodays.me cocrée une capsule temporelle avec le Youtubeur Amixem

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Qu’est-ce qui peut amener Amixem, Youtubeur aux 8,12 millions d’abonnés, à s’associer à une startup angevine qui démarre ? La réponse, aussi mystérieuse que synthétique, tient en deux mots : capsules temporelles.

Philippe et Peggy Vioux, fondateur de la startup Toodays.me encadrent le Youtubeur Amixem.

« On ne l’a absolument pas contacté ni démarché, c’est Amixem qui est venu vers nous. Il a eu un coup de cœur pour notre capsule temporelle », confie Philippe Vioux, cofondateur avec Peggy Vioux de la startup toodays.me.

Il y a un an, la startup toodays.me (aucun salarié, 35 000 euros de CA) a lancé ses capsules temporelles. Le but ? Pouvoir mettre des pensées, des mots, des photos souvenirs, dans une capsule. L’idée est de participer seul ou à plusieurs puis de cacher l’objet. Étant reliée à une application, la capsule est enregistrée et la position de la cachette est géolocalisée. Les participants décident d’un jour de réouverture et, à la date choisie, une notification est envoyée à tous.

Des connaissances communes

Toodays.me a, pour l’instant, vendu 2000 capsules. Mais c’était sans compter sur le radar à nouveautés de Maxime Chabroud, alias Amixem (@Amixem), un Youtubeur suivi par 8,12 millions d’abonnés sur Youtube. Ici, c’est le bouche à oreille qui a tourné à plein régime : « Nous sommes basés à Angers et Amixem aussi. Nous avons des connaissances communes via la Chambre de Commerce et d’Industrie qui lui ont parlé du projet et il a été super emballé », résume Philippe Vioux.

Les choses s’enchaînent ensuite naturellement et rapidement : « Il nous a contactés et nous a dit que ça faisait des années qu’il voulait faire des capsules temporelles et comme nous étions déjà en train de développer ce produit, autant le faire ensemble ». Et voici comment, le 12 novembre, Amixem a annoncé sur ses réseaux sociaux la sortie d’une capsule temporelle rouge cocréée avec toodays.me, brandée Amixem et de couleur rouge. « C’est la première fois qu’Amixem met son nom sur un produit », souligne Peggy Vioux. L’édition de ces capsules rouges est limitée à 3000 exemplaires.

2,3 millions de vues

Concrètement, Amixem a sorti une vidéo Youtube de 40 minutes où une île a été reconstituée. Le scénario est le suivant : le youtubeur et ses acolytes accompagnent des candidats qui s’affrontent dans différentes épreuves pour repérer les capsules temporelles. Grâce aux énigmes et à la géolocalisation des capsules, l’objectif final est de retrouver un coffre-fort prenant la forme d’une capsule XL dissimulant 10 000 euros de pièces d’or et la capsule temporelle rouge collector brandée Amixem.

 Pour l’instant, la vidéo a été vue 2,3 millions de fois. « D’après les estimations d’Amixem, c’est une vidéo qui va faire entre 4 et 5 millions de vues », indique Philippe Vioux.

« On est conscient que c’est une aubaine pour nous », reprend le fondateur de toodays.me. Discret sur la somme que la startup a dû débourser pour cette collaboration, il indique toutefois : « On est loin de ses prestations habituelles. Ce n’est pas rentré dans ce cadre là, Amixem voulait vraiment mettre en avant les capsules parce qu’il croit au projet et qu’il trouve le concept génial. »

Toucher la cible féminine de 25 ans

S’offrir une visibilité auprès de 2,3 millions de personnes est loin d’être anodin, même si Philippe Vioux tempère : « Les gens qui le suivent sont des fans, ils regardent les vidéos parce qu’ils sont dans une histoire, un délire commun. Mais ce ne sont pas forcément des acheteurs ». Les abonnés d’Amixem sont en majorité âgés de 15 à 25 ans.

Alors que, d’après l’étude sociologique menée pour toodays.me, la cible numéro un de la capsule temporelle serait « plus une femme de 35 ans, car encore de nos jours, c’est la femme qui s’occupe des souvenirs de la famille, de tout le patrimoine émotionnelle », note Philippe Vioux. En revanche, la deuxième cible la plus susceptible d’acheter ce genre de produit est une femme de 25 ans : « Celle qui a eu la transmission de cette tâche par sa mère, et surtout, celle qui sera sensibilisée à la maternité, c’est déterminant dans l’envie de transmettre ». Or, 26% de l’audience d’Amixem se situe dans cette seconde tranche d’âge.

Des retombées positives

Philippe Vioux indique néanmoins un démarrage de vente assez lent après la diffusion de la vidéo : « Il n’y a pas eu d’explosion dans le business ». Cependant, le produit se vend de plus en plus et les fondateurs de la startup espèrent pouvoir écouler les 3 000 exemplaires de l’édition limitée Amixem d’ici la fin du premier semestre 2024.

Peggy Vioux note également toutes les retombées  permises par cette co-création: « Notre concept a quand même été vu 2,3 millions de fois, ce n’est pas rien ». Philippe Vioux ajoute : « Il y a quelques semaines, Nature et Découverte nous a contactés pour que nos capsules soient distribuées en magasin. C’est peut-être lié à la co-création avec Amixem, on ne le saura jamais. » Il conclut : « Maintenant, à nous de faire fructifier cette mise en lumière. »

Marie Roy

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