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L’agence Nouvelle Vague se dote d’un studio IA

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Le 23 février, l’agence nantaise Nouvelle Vague, a officiellement lancé un studio dédié aux productions générées par l’intelligence artificielle générative. Le but est de pouvoir répondre aux besoins des marques plus rapidement et à moindre coût.

Visuel généré par le studio IA de Nouvelle Vague. Le slogan « L’IA de chair et de sang » montre la conviction de l’agence dans le fait que l’IA ne remplacera pas les créatifs, mais qu’au contraire, elle viendra leur donner de nouvelles possibilités.

Épouser les nouveaux usages et ouvrir le champ des possibles, telle est l’ambition de l’agence Nouvelle Vague (27 salariés, CA 2,4 millions d’euros en 2022) avec ce nouveau studio IA (Intelligence Artificielle).

Et, si l’officialisation de ce studio a eu lieu vendredi 23 février, le cheminement pour en arriver là a été entamé il y a un peu plus d’un an : « On s’est dit qu’il ne fallait pas rater la vague. L’IA donne des opportunités extraordinaires. Pour nous, c’était le sens de l’histoire que de maîtriser ces nouvelles technologies », relate Stéphane Caoki, directeur général de l’agence.

Apprentissage en autodidacte

Il y a donc 18 mois, les cinq personnes du pôle créativité de Nouvelle Vague décident de se former à l’IA en autodidacte : « À ce moment-là, il y avait assez peu de publications ou d’articles sur les usages de l’intelligence artificielle dans notre domaine. On a dû chercher par nous même et on s’est pas mal servi de Twitter. »

 C’est Floriane Bont, directrice artistique de l’agence, qui sera aux manettes de ce studio IA. En mars 2023, elle décide de créer un compte Instagram (@floow.ai), en tant que prompt artiste. Ce compte a eu un rôle à part entière dans son apprentissage de l’IA et  « a servi à tester des choses et à m’entraîner », confie-t-elle.

Se positionner comme expert en IA sur le marché

Nouvelle Vague a déjà adopté l’IA dans ses usages et y a eu recours pour travailler avec certains de ses clients, comme par exemple Gavottes ou Loste Tradi-France. « On se sert de l’IA pour faire du catalogue et des contenus pour le social, par exemple», note Stéphane Caoki. Mais, officialiser le studio maintenant a aussi une visée stratégique et permet à l’agence « de dire au marché que nous avons une expertise sur l’intelligence artificielle. Je crois que nous sommes la seule agence de l’ouest à avoir un studio consacré à l’IA. »

Et pour les détracteurs qui diraient que l’intelligence artificielle est une menace pour les professionnels de la communication, le directeur de Nouvelle Vague répond : « Je trouve qu’au contraire, ça redonne du pouvoir aux créatifs. On peut créer des choses très intéressantes avec des budgets moindres et en faisant une économie de temps ». Il conclut : « On va pouvoir faire des choses plus singulières que si on était allé chercher des visuels dans une banque d’images. Là, on s’en affranchit et on le fait nous-même. »

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