La start-up rennaise Flycup, qui conçoit des packagings recyclables innovants, a participé à l’émission télévisée « Qui veut être mon associé ? ». Son passage sur M6, et son succès auprès de l’investisseur Tony Parker, ont démultiplié sa visibilité.
« En vingt minutes de prime time nous avons comptabilisé 20 000 connexions sur notre site internet ! » Olivier Rousseau, fondateur de la start-up rennaise Flycup (7 collaborateurs, 200 000 € de CA en 2023) n’en revient toujours pas.
Il a participé à la 4e saison de l’émission « Qui veut être mon associé ? », diffusée sur M6 en ce début d’année. Et surtout, il a fait affaire avec Tony Parker, l’un des investisseurs présents en plateau. Le concept offre en effet la possibilité à des entrepreneurs de pitcher leur projet pour inciter des personnalités du monde des affaires à s’associer à leur aventure. L’ex-basketteur désormais homme d’affaires a proposé à Flycup de mettre 150 000 euros dans la start-up pour 30% du capital.
Un an de gagné sur le business plan
« Grâce à cela, nous allons gagner un an sur notre business plan », estime Olivier Rousseau. Flycup propose en effet aux enseignes de restauration nomade, aux clubs sportifs, aux organisateurs d’événements culturels et autres parcs d’attraction, des solutions de packaging alimentaires personnalisables (un logo ou un message publicitaire peut y être apposé), recyclables et made in France. Leur atout repose sur leur conception, qui permet de tenir d’une seule main l’ensemble de son repas. L’arrivée de Tony Parker va lui ouvrir les portes de nombreux clubs sportifs, qu’il connaît bien, notamment aux Etats-Unis. La moitié des clubs de Ligue 1 en France utilisent déjà Flycup, qui veut maintenant viser l’international.
148 contacts et 20 commandes immédiates
« La diffusion de l’émission, le replay et sa communication sur les réseaux sociaux nous ont donné une visibilité incroyable, constate Olivier Rousseau. 20 minutes en prime time cela représente l’équivalent de plusieurs millions d’euros de publicité ».
Dans le même temps, Flycup a également reçu 148 demandes de contact pour de futurs projets. « À cela se sont ajoutées 20 commandes directes sur notre site internet, alors qu’habituellement et puisque nous travaillons en B to B, le processus de décision et d’achat est beaucoup plus long. L’impact sur notre business est de +200 000 euros par rapport à notre prévisionnel », détaille le dirigeant breton. Grâce à ce coup de projecteur, Flycup devrait plus que tripler son chiffre d’affaires cette année pour atteindre les 700 000 euros, un peu aussi grâce aux JO de Paris.
Virginie Monvoisin
